Le 1er colloque d’ostéopathie fut fondé à Kirksville, Missouri, USA, en 1882 par le Dr Andrew Taylor Still. Le Docteur Still, lassé de l’inefficacité de la pratique médicale générale de son époque, jetait les bases d’une nouvelle approche de la santé. A.T. Still a posé comme premier principe que nous sommes faits pour bien fonctionner, comme second principe, il a établi que notre corps contient tout ce qui lui est nécessaire pour assurer et maintenir l’état de santé. Enfin, il a démontré que la perfection de chaque fonction est liée à la perfection de la structure qui la supporte et que chaque partie du corps est dépendante des autres parties du corps. Quelques soit le trouble présenté, l’ostéopathe travaille sur l’intégrité de la structure qui supporte la fonction déficiente ainsi que ses relations avec les structures et fonctions environnantes.
L’ostéopathe connaît les diagnostics d’exclusion et si nécessaire, il sait orienter son patient vers les compétences qu’il n’a pas ; les maladies organiques, les anomalies constitutionnelles et les épisodes aigus des maladies infectieuses.
Son art se retrouve dans le domaine des troubles fonctionnels de chaque système (respiratoire, cardiovasculaire, digestif, urinaire, gynécologique, etc. ... ) car il sait interroger les tissus concernés par l’affection.
L’ostéopathe se sert de ses mains pour évaluer toutes sortes de tensions préjudiciables au bon fonctionnement, il touche pour comprendre et pour soigner. Il s’agit d’une médecine qui cherche à appréhender la personne physiquement psychologiquement et historiquement pour orienter les soins et chercher la causalité des maux.
L’ostéopathie n’est pas que « craquage », il ne suffit pas de faire craquer les articulations pour prétendre pratiquer l’ostéopathie.
L’ostéopathie ne soigne pas seulement l’appareil locomoteur mais aussi :
Dixit Dr. A.T. Still, initiateur de la pensée ostéopathique :
« En combinant le cerveau avec le cœur, nous voyons la somme par laquelle le mécanisme de vie est conduit. En combinant, les pensées de notre esprit avec l’amour dans notre cœur, nous sommes capables de revivifier des forces suspendues qui se soumettent aux commandes volontaires et involontaires de la vie et de l’esprit par lesquels les mondes sont conduits et les êtres sont mus. La loi de l’esprit de la matière et du mouvement. »
Diplômé en Kinésithérapie en 1993
Intégration à l’école d’ostéopathie EUROSTEO Aix en Provence en 1998. Ecole supérieure soumis à un agrément du ministère de la santé
Diplôme d’ostéopathe en 2004. Soutenance du mémoire de fin d’étude devant un jury national le 3 juillet 2004. Agrément dudit diplôme par le ministère de la santé suivant la loi n°2002-303 du 4 mars 2002, article 75.
Formation post grade en 2012. Diplômé en Ostéopathie Bioénergétique Cellulaire. Formation induite et dirigée par Mme Montserrat Gascon (Ostéopathe D.O.).
Il y a de multiples façons d’appréhender l’ostéopathie en fonction de la sensibilité de chaque praticien, cela va des traitements structurels (craquing) aux traitements les plus fluidiques.
Ma sensibilité me guide vers une approche tissulaire et fluidique ; en effet j’ai pu constater de façon empirique qu’une majorité de blocages articulaires sont des adaptations consécutives aux tensions tissulaires s’y insérant.
Par conséquent il convient de traiter la cause et non l’adaptation.
L’ostéopathie n’est pas que « craquage », il ne suffit pas de faire craquer les articulations pour prétendre pratiquer l’ostéopathie.
Le principe de base de l’ostéopathie est ce que l’on nomme le Mouvement Respiratoire Primaire (MRP) correspondant à la fluctuation du liquide céphalo rachidien (LCR) que l’on retrouvera bien sûr au niveau crânien mais aussi dans chaque tissu du corps.Ce Mouvement Respiratoire Primaire ne doit pas être restreint ou en dysfonction pour une homéostasie de chaque système.
Les indications thérapeutiques pour le traitement du crâne sont semblables à celles que l’on trouve dans les concepts de base de la pratique ostéopathique : un mauvais alignement des structures associé à une mobilité articulaire restreinte et à une tension des tissus ligamentaires entravent la voie nutritionnelle du flux artériel responsable de l’irrigation.
Le liquide céphalorachidien est le plus grand élément connu du corps humain, celui qui raisonne comprendra que ce fleuve de vie doit être sollicité et que le champ desséché des tissus devra être irrigué tout de suite ou la récolte de santé sera perdue à jamais. On considère ainsi que le liquide céphalo rachidien est le récipiendaire de l’intelligence suprême.
La liste des indications thérapeutiques pour un traitement crânien est infinie. Un traitement adéquat réduira la congestion, l’ischémie ou l’œdème. Il pourra supprimer les métabolites et les dépôts fibreux ou calcaires, localement ou dans d’autres parties du corps. Il relâchera les tensions nerveuses, musculaires ou ligamentaires et réduira ainsi la tension artérielle.
En augmentant le mécanisme d’autoprotection du corps, il permettra d’améliorer son immunité. Par l’altération des relations psychosomatiques, il améliorera grandement le bien-être chez beaucoup d’adultes et la condition métabolique chez l’enfant, en mettant l’accent sur la fonction naturelle de chaque région du corps.
En médecine traditionnelle chinoise (la plus ancienne médecine du monde) chaque organe est associé à une émotion particulière, par exemple, le foie est associé à la colère, la vésicule biliaire à la décision, etc. ...
Ainsi une émotion particulière non évacuée va s’imprégner dans l’aponévrose de l’organe et le verrouiller engendrant une dysfonction de celui-ci et des tensions diffuses.
L’écoute ostéopathique permet de diagnostiquer si un organe présente un dysfonctionnement sur sa flexion extension correspondant au mouvement de formation embryonnaire.
Ainsi on pourra libérer le lien nocif entre l’émotion et la somatisation.
On s’aperçoit que le rôle du péricarde est primordial, bien au-delà de la simple relation anatomophysiologique.Par ces relations faciales, il met en relation les points clés de notre fonctionnement psychosomatique.
L’origine et le symbolisme que l’on accorde aux différentes régions de notre corps permettent de mettre en relation l’entité physique avec l’entité psychologique.Le symptôme physique peut cacher la réalité psychique. Le péricarde a pour rôle de soutenir et de protéger le cœur, au sens propre, comme au figuré. Lorsqu’il sera agressé émotionnellement ou physiquement, il réagira en se rétractant pour protéger le cœur.
Lorsqu’une cellule se trouve dans un milieu nociceptif, elle se rétracte afin de réserver aux fonctions essentielles à la vie, ce qui lui permet de survivre. Le péricarde agit comme la cellule en se rétractant, entrainant des tensions diffuses sur les tissus environnants.
Les relations anatomiques intimes du péricarde sont la loge viscérale du cou, les articulations costo-vertébrales, la clavicule et le diaphragme.
J’ai pu observer de manière empirique par mon approche ostéopathique que la science et la spiritualité parlaient de la même chose mais dans un langage différent. Vouloir les séparer, les cloisonner, c’est indéniablement réducteur et c’est surtout en perdre l’essence, la substantifique moelle.
En médecine chinoise, le péricarde est le Maître du cœur. La lame thyro-péricardique est la représentation structurelle du Maître du cœur ; en énergétique chinoise, le Maître du cœur correspond à l’orthosympathique si bien que la lame thyro-péricardique représente la structure de la partie inconsciente du stress.
On a vu que le péricarde se rétracte lors d’une agression, ceci sous l’effet du système nerveux orthosympathique qui est aussi cardio accélérateur.
Cette empreinte tissulaire constitue un raccourcissement d’un ou plusieurs ligaments qui assurent sa fixité, ceci provoque une adaptation musculo-squelettique de tout l’environnement.
Il est démontré que la notion de séparation est le facteur déclenchant qui va agresser le péricarde. Il peut toutefois s’agir d’une séparation entre l’âme et le corps, entre le Divin et l’humain avec une perturbation de l’affirmation de soi, la limite protectrice ayant été dépassée.
La libération tissulaire du péricarde aide à l’extériorisation de la somatisation.
Dans quels cas consulter :
Les contraintes mécaniques ou psychiques quotidiennes de la vie engendrent des tensions (dues aux rétractions des tissus agressés) qui s’accumulent.
Le corps humain a une immense faculté à s’adapter à ses stress jusqu’au jour où le mouvement contraignant de trop ou le stress de trop provoque une décompensation localisée des régions fragilisées.
C’est pour cette raison qu’il est nécessaire et indispensable d’effectuer des séances d’ostéopathie en amont à fortiori chez les sportifs de haut niveau.
On constate qu’il en découlerait une réduction de 50% de lésions musculaires, ligamentaires ou tendineuses.
Ceci en libérant les tensions accumulées et permettant ainsi une meilleure irrigation et optimisant le système cardiovasculaire.